Processus de vie de la plante – I La reproduction (1972)

 

Brochure n° 7 – Processus chimiques dans les règnes naturels

1) Thomas Goebel : La reproduction (1972). La relation si difficile à déchiffrer entre les deux modes de reproduction s’éclaire par cette approche progressive. En effet chaque organe végétal, hormis le pétale et l’étamine est susceptible d’être saisi par l’impulsion à la reproduction, chaque espèce réalise cela de la manière qui lui est propre. Quant à la reproduction générative, les rosacées mettent en évidence clairement et avec le plus de différenciation la métamorphose de la fleur en fruit et comment, dans le développement des carpelles et de leur entourage les forces opposées laissent leur signature dans les diverses espèces. Chez les unes se manifeste une tendance dominante à former un « espace propre » à l’écart de l’environnement (la pomme), chez les autres à créer des formations «ouvertes à l’environnement» (la benoîte).

2) Armin Scheffler : Processus chimiques dans les règnes naturels (1982). De quels processus s’agit-il ? L’auteur en expose les caractères : deux caractères en polarité et un médian, voire médiateur qu’il relie aux concepts anciens : Sulfur, Sal, Mercur. Sulfur et Sal forment une polarité, Mercur en est le médiateur. La démarche gœthéaniste, s’attache dans ce domaine aussi à l’aspect qualificatif des phénomènes et permet l’approche en grandes lignes de la nature des métabolismes animal et humain par rapport au végétal : Les trois processus oeuvrent dans l’animal de manière inverse à la plante. L’être humain maîtrise, voire surmonte les chimies des trois règnes inférieurs par une «anti-chimie», conférant aux substances qu’il métabolise un caractère humain. En tenant compte du fait que dans chaque règne formation et transformation des substances émanent des éléments (corps) constitutifs présents, tout ce domaine complexe s’illumine de sens.

2000, 56 pp.

14.-

Traductiopn : E. Lambercy et J.-M. Jenni